#JAO2018 : +80 agences-conseils en
communication vous ouvrent leurs portes.
Rendez-vous le 27 mars 2018 pour la 8ème édition.
Rendez-vous le 27 mars 2018 pour la 8ème édition.
L’AACC lance le premier site internet dédié aux professionnels d’agence pour les accompagner dans leur démarche d’éco-communication.
Depuis plusieurs années, avec le soutien de l’ADEME, l’AACC accompagne ses agences-membres sur trois piliers de responsabilité sectorielle : responsabilité des messages, éco-communication et bonne gouvernance dans leurs entreprises.
Aujourd’hui, elle lance un site qui donne aux agences les clés pour limiter l’impact environnemental, social et sociétal de leurs différents métiers. Ce site a pour ambition de changer le regard des professionnels sur la communication responsable et d’améliorer leurs pratiques au quotidien. Créatifs, commerciaux, développeurs, planneurs ou encore producteurs ont accès à des recommandations concrètes et pratiques pour éco-concevoir les campagnes qu’ils mettent en œuvre.
« Ce nouveau site s’inscrit dans une stratégie ambitieuse visant à accélérer notre démarche de responsabilité et à répondre à des attentes concrètes des professionnels de la communication en agence comme chez l’annonceur », ajoute Gildas Bonnel, Président de la Commission Développement Durable de l’AACC.
Les utilisateurs peuvent, de manière extrêmement simple et intuitive, accéder à tous les conseils et outils nécessaires, à chaque étape de la réalisation d’une campagne de communication, et ce pour chaque métier etchaque support (print, digital, audiovisuel). Parmi les nombreuses astuces, il est par exemple rappelé d’éviter le déclenchement automatique de vidéos en création digitale, de choisir un vernis acrylique plutôt qu’un vernis UV, ou encore de rendre accessible les messages aux personnes en situation de handicap.
On y retrouve également la « piscine », qui réunit des exemples de publicités et vidéos inspirantes sur la communication responsable.
Citeo, société issue du rapprochement entre Eco-Emballages et Ecofolio et créée par les entreprises pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers, s’est naturellement impliquée dans la création de cet outil et en est le premier partenaire.
Pour découvrir le site internet : http://communication-responsable.aacc.fr/
Ce site a été conçu en collaboration avec les professionnels issus d’agences membres de la commission Développement Durable de l’AACC.
Laurent Habib, Président de AACC et Président de l’Agence Babel, a placé dans les priorités de son programme le rapprochement de l’AACC avec tous les salariés d’agences et plus particulièrement l’implication des plus jeunes d’entre eux.
Cet engagement donne aujourd’hui naissance au « Bureau des Juniors » de l’AACC qui rassemble quinze jeunes talents issus d’agences membres (liste page suivante).
Pour Laurent Habib, « L’AACC se doit d’être challengée, interpellée, épaulée et soutenue par celles et ceux qui font l’avenir du métier. »
« Ce nouveau bureau sera à la fois un « Think-Tank », un aiguillon et un metteur en scène d’idées et d’initiatives qui témoigneront de la vitalité, de la transformation permanente et de la diversité de nos entreprises créatives. » précise Jean-Paul Brunier, Président Directeur Général de Leo Burnett, en charge du pilotage de ce nouveau Bureau.
Principales missions de ce bureau : initier des chantiers témoignant de l’attractivité des métiers en agence et challenger un certain nombre de projets en cours ou à venir de l’AACC, sur proposition du Conseil d’Administration ou de sa propre initiative. Outre ses rendez-vous mensuels, le bureau se réunira deux fois par an en commun avec le Conseil d’Administration de l’AACC.
Le 4 octobre dernier, les membres du « Bureau des Juniors » ont élu leur Présidente : Coline Déchelette, Consultante New Business chez McCann, qui de fait sera systématiquement invitée au CA de l’association.
Coline Déchelette annoncera prochainement la composition de son bureau et confiera à ses Vice-Présidents des groupes de travail pour entamer des réflexions autour de l’attractivité de nos métiers.
Composition du « Bureau des Juniors » :
MullenLowe Paris | Nicolas | BOUDEAU | Directeur Artistique |
DIGITASLBi | Louisiane | CAVIGNAUX | Chef de projet Social Media |
SENSIOGREY | Lola | CHARPENTIER | UI/Interactive Designer |
AUSTRALIE | Clément | CIMARRO | Planneur Stratégies |
HAVAS PARIS | Diane | de PLAS | Consultante Spécialiste Stratégie de Marque |
McCANN | Coline | DECHELETTE | Consultante New Biz |
WE ARE SOCIAL | Fabien | GAETAN | Planneur Stratégique |
PARTIES PRENANTES | Keivan | HELMI | Consultant en Communication Corporate |
BABEL | Martin | LAGACHE | Consultant |
INTEGER | Jeanne | Le BARBENCHON | Planneur Stratégique |
LEO BURNETT | Alice | LEMMET | Chef de Publicité |
PRODIGIOUS | Maïwenn | LOGEROT | Chef de projet /Développement commercial |
OGILVY & MATHER | Kévin | MARTIN | Chef de Groupe |
Agence W | Anthony | PERRIERE | Planneur Stratégique |
TBWA\Paris | Mathilde | SEBOUL | Directeur de Clientèle |
Ces talents, représentatifs de toutes les fonctions et expertises en agence – de moins de 29 ans – ont été identifiés et proposés par les membres du Conseil d’Administration de l’AACC. Le comité de pilotage de ce projet est composé de Jean-Paul Brunier, Véronique Beaumont (DigitasLBi), Sandrine Plasseraud (We Are Social), Sophie Pô (Parties Prenantes) et Anne Vincent (TBWA\Paris). Il sera chargé d’accompagner les travaux de ce bureau dès que nécessaire et créera les ponts avec le Conseil d’Administration de l’AACC.
La prochaine réunion du « Bureau des Juniors » se tiendra le 25 octobre.
Bio express – Coline Déchelette
Diplômée de l’EMLYON Business School et du CELSA (Master 2 en Communication Stratégique et Marketing), Coline Déchelette débute sa carrière chez TBWA Corporate au new business et rejoint BEING \ TBWA France au titre de consultante New Business de 2013 à 2015. Fin 2015, elle intègre McCANN France en tant que Consultante New busines Groupe sous l’impulsion de Bruno Tallent qui venait d’être nommé président. Elle participe au développement de l’agence et pilote des missions transverses liées à l’intégration, la réputation et la communication du groupe.
La Délégation Corporate de l’Association des Agences-Conseils en Communication présente l’étude « THE YOUNG DEAL », en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Ilede-France et avec le soutien de l’institut CSA. « THE YOUNG DEAL » est une étude quali et quanti fondée sur une quarantaine d’entretiens avec des jeunes en alternance et un recueil de données auprès de 1 012 jeunes de 18 à 25 ans. Elle démontre la nécessaire alliance de deux mondes que quelques clichés pourraient trop aisément éloigner voire opposer : l’entreprise et ses multiples défis de transformation d’un côté (mondialisation, révolution digitale, développement économique, social et environnemental) ; les jeunes et leur supposée inadaptabilité au monde du travail de l’autre, du fait de leur décalage avec le monde de l’entreprise et ses ambitions, de leurs valeurs. Pourtant, ces derniers sembleraient beaucoup moins éloignés des entreprises que l’on ne l’imagine. Mieux, cette nouvelle génération, la Z particulièrement, partage nombre d’objectifs avec les entreprises et porte en elle, nombre des qualités dont les entreprises ont aujourd’hui besoin pour affronter les responsabilité nouvelles qui pèsent sur elles. « THE YOUNG DEAL » livre 7 clés de lecture de cette génération, 7 préceptes qui appuient l’idée que l’entreprise pourrait être finalement le meilleur terrain d’expression des aspirations d’une génération à changer le monde. Des préceptes qui montrent par ailleurs l’importance cruciale de la communication, non seulement pour donner à voir l’engagement des entreprises sur le chemin du progrès social, mais aussi pour servir le rapprochement entre jeunes et entreprises et nourrir un engagement réciproque, gagnant-gagnant.
Décryptage de ce « YOUNG DEAL » aujourd’hui nécessaire :
1 – CODE IS LAW : « Les Z ont le bon C.O.D.E. » Ils ont les qualités dont les entreprises ont besoin : Créativité, Ouverture sur le monde, agilité Digitale, volonté de s’Engager, des dispositions qui constituent le C.O.D.E. ; de puissants leviers pour transformer le monde mais aussi pour transformer les entreprises et leur permettre de s’adapter au monde de demain. 75% des jeunes prêts à faire bouger les choses dans la société
2 – BREAKING GOOD : « Les entreprises sont le moteur du changement sociétal » – Les entreprises ont acquis aux yeux des jeunes une nouvelle et forte légitimité sur les questions relatives au progrès sociétal. Ils attendent des entreprises qu’elles prennent la parole sur ces sujets : 70% estiment qu’elles ne communiquent pas assez sur leurs engagements environnementaux, 66% pas assez sur ce qu’elles apportent de bien à la société. L’entreprise, 3e acteur du changement sociétal le plus crédible après les individus (37% des jeunes les citent en premier comme acteurs capables de vraiment changer les choses) et le gouvernement (19%), à égalité avec l’école (11%) et devant le monde associatif (7%), et les partis politiques (4%)
3 – CALL OF DUTY : « Donnez du sens, vous recevrez de l’engagement » – Après la rémunération l’utilité du travail est le facteur qui pousse le plus à s’impliquer dans l’entreprise. Cette génération estime normal que l’entreprise exige d’eux de la performance, en contrepartie ils sont aussi exigeants vis-à-vis de l’entreprise. Pour elle, le sens est clé. L’utilité du travail, 2e facteur qui poussent les jeunes à s’impliquer dans l’entreprise (35% des réponses), juste après la rémunération (48%)
4 – WRECKING BALL : « Chamboulez le rapport au travail, inspirez-vous des jeunes » – Les jeunes dessinent aujourd’hui les contours du monde du travail de demain : plus souple, plus ouvert et plus connecté. Pour cette génération, les figures de la réalisation de soi dans et en dehors de l’entreprise se rapprochent, dessinant une forme de continuum entre vie personnelle et professionnelle. « Les meilleures entreprises sont celles qui disent venez avec votre créativité » comme symbole de l’ouverture et connexion souhaitée entre l’entreprise et les jeunes
5 – LE MONDE OU RIEN : « Les jeunes veulent s’impliquer dans des entreprises où ils peuvent agir » – Les démarches RSE ne s’opposent pas à l’adoption d’une attitude opportuniste fondée sur leur propre réussite. Trop facile d’écrire une charte, d’afficher des valeurs sur un site ou dans un rapport RSE ; les jeunes interrogés attendent des actions concrètes ! 91% de ceux qui pensent pouvoir vraiment changer les choses ont envie de s’impliquer dans l’entreprise
6 – HUMAN AFTER ALL : « Le digital au service du contact humain » – Des Millennials en attente d’échanges personnalisés, prêts à dialoguer avec une intelligence artificielle mais paradoxalement à la recherche de contacts humains, et qui plébiscitent les rencontres in real life, salons, forums emplois, fête de l’alternance. Génération digitalisée certes mais qui plébicite l’échange direct en face-à-face (42% des interrogés)
7 – CITY OF STARS : « Ils seront vos ambassadeurs » – Aux frontières poreuses des sphères privées et professionnelles, les jeunes collaborateurs s’imposent comme les premiers ambassadeurs de l’entreprise. « La meilleure communication, ça ne vient pas de l’entreprise, ça vient des salariés » souligne Marvin, 23 ans, étudiant à l’école GESCIA. Mais si ce relai existe l’engagement ne s’exercera pas naturellement, c’est à la communication de les associer et de trouver des points de contacts avec leurs idées. En revanche, la volonté d’être des relais de progrès en interne est elle naturelle et évidente. 64% aimeraient être des relais digitaux auprès de leurs collègues moins agiles LA COMMUNICATION A UN RÔLE CLÉ À JOUER : C’est en engageant la conversation et en portant une vision que les entreprises pourront passer avec les jeunes le Young Deal qui changera le monde !
WARNING : le monde de l’entreprise encore perçu comme décourageant (63%), figé (51%) et tourné vers le passé (41%)
« Alors que les entreprises sont de plus en plus attendues sur leur contribution sociétale et leur capacité à engager leurs partiesprenantes dans des logiques de progrès, on voit ici combien la communication, et en particulier la communication corporate, s’avère cruciale », précise Fabrice Conrad, Président de la Délégation Corporate de l’AACC et Directeur Général d’Havas Paris. « Pouvoir passer ce Young Deal avec les jeunes générations nous paraît aujourd’hui fondamental, mais surtout possible. Les communicants, les agences, ont une grande partie des réponses à ces défis, à condition qu’on leur laisse jouer leur rôle stratégique, pour aider les entreprises à mieux valoriser leur contribution positive à la société, pour nouer le dialogue nécessaire avec la jeune génération et les embarquer dans un projet de progrès dont ils seront co-auteurs. »
Didier Kling, Président de la CCI Paris Ile-de-France, souligne : « le rôle de la CCI Paris Ile-de-France est justement de mettre en relation jeunes et entreprises pour que chacun puisse répondre aux besoins et attentes de l’autre. Pour aider nos étudiants à s’adapter aux évolutions du monde de l’entreprise, nous plaçons l’innovation au cœur de nos formations. Par exemple, nous lançons à la rentrée une école du code, la Coding Factory by ITESCIA et nous venons d’inaugurer de nouvelles salles blanches à ESIEE Paris pour développer la formation et la recherche dans les domaines des nanotechnologies, des objets connectés et de l’e-santé. La CCI Paris Ile-de-France prépare ainsi les jeunes à s’insérer plus facilement dans le milieu professionnel et être acteurs du changement, comme en atteste les 88% de nos jeunes placés en entreprise en 2016.»
Quentin Llewellyn, Directeur d’études à l’Institut CSA, revient sur l’analyse quantitative recueillie : « on constate que la question du changement est un domaine dans lequel les attentes des jeunes et celles des entreprises se rejoignent. Les jeunes ont très majoritairement envie de changer les choses dans la société et les entreprises ont une vraie crédibilité à leurs yeux sur ce terrain. Alors que l’image des entreprises auprès des jeunes reste mitigée, la capacité de ces dernières à se transformer et à transformer les choses dans la société constitue très clairement un fort levier d’attractivité et d’engagement pour eux. »
L’AACC en partenariat avec Stratégies, publie les résultats de la grande consultation sur « Le travail en agence de communication » menée par Ifop en juillet dernier auprès de l’ensemble des salariés du secteur.
Le souhait de tisser un lien étroit entre l’association et l’ensemble des salariés de la profession est à l’origine de cette grande consultation initiée par Laurent Habib à son arrivée à la présidence de l’AACC. L’association souhaite identifier les leviers de confiance, d’enthousiasme et de fragilité des collaborateurs, et poser ainsi les priorités de la profession et les moyens d’engager davantage les jeunes en comprenant mieux leurs préoccupations.
Avec plus de 1 700 réponses, cette étude montre l’enthousiasme des participants, et l’attachement à leur profession, « l’amour du métier » obtient ainsi une note de 7.1/10 et
de 7/10 quant à « la fierté » de l’exercer. En tête des réponses, la création, l’innovation, la variété et le relationnel, créent l’attractivité des métiers, surtout chez les jeunes collaborateurs. En revanche, le stress, la pression des annonceurs et les rythmes de travail apparaissent en négatif. Pour autant, 76% des répondants recommanderaient leur métier à leurs proches.
Plus spécifiquement, l’étude permet d’identifier que le middle management apparait comme la population qui manifeste une pression supérieure et un enthousiasme moins important.
Cette étude permet de faire la pédagogie en interne et en externe des transformations des métiers. En effet, de manière assez spectaculaire, 94% des répondants affirment que le métier s’est totalement transformé ces dernières années, pour l’essentiel grâce au digital à 85%, ce qui est vécu comme positif par 80% des répondants. En revanche, ce sont les conditions de la relation et de l’exercice du métier qui doivent concentrer toutes les attentions.
Fort de ces résultats, Laurent Habib, Président de l’AACC indique : « Cette étude va permettre de construire des actions de formation et d’accompagnement spécifiques à destination du middle management, mais également d’entamer de nouveaux échanges avec les annonceurs pour améliorer de part et d’autre la qualité de la relation et des conditions de travail.
Enfin, un chantier de réflexion va être lancé sur la marque employeur. »
Principaux résultats de l’étude dans cette infographie
Résultats complets sur demande.